(ARNAQUE Génération zéro)
C’est en effet, avec stupeur, qu’on se rend très vite compte qu’au bout de trois heures seulement, que le jeu tourne en rond. Bien qu’il propose un petit attirail inspiré des armes militaires suédoises, du cosmétique à gogo pour donner un look rétro à votre avatar et un arbre de talents, jamais, ô grand jamais, Generation Zero ne vous surprendra dans son gameplay, tellement celui-ci est vu et revu depuis la nuit des temps. Pire encore, il se permet d’user et abuser d’un copié/collé nauséeux sur tout le level design et les bâtiments à explorer, nous donnant la sensation de traverser des maisons témoins en file indienne au salon de l’immobilier. De plus, vous croiserez la modique somme de cinq robots différents que le jeu vous enverra par vagues, proposant seulement quelques variantes de couleurs et d’armements. Comme l’ont promis les développeurs, les ennemis sont persistants, si vous ne les tuez pas, ils resteront sur la carte, dans l’état dans lesquels vous les avez laissés (certaines parties de leurs corps se détruisent) et pourront même vous tomber dessus plus tard. Une bonne chose, direz-vous, si seulement cela avait un quelconque impact sur votre partie. Les gunfights sont incroyablement poussifs, les armes molles, l’IA est bête comme ses pieds, mais à le don de tricher pour vous toucher à travers les murs ou de vous viser précisément en plein mouvement avec un missile. Globalement, que l’univers vous envois un ou deux “grorobots” en même temps, rien dans votre routine ne changera (malheureusement)